06/09 LE PIEGE DU NEW AGE. COMMENT EN FINIR – LA SPIRITUALITE DETOURNEE
Tout est en
vous et surtout la capacité de vous relier en direct avec nos frères, Sananda,
Ashtar Sheran, St Germain, Mickaël et tant d’autres, même sans les nommer
puisque la plupart ne les connaissent pas, ils vous écoutent…même si vous ne
les entendez pas, ne les voyez pas..
Soyez maîtres
de vos vies, ne donnez plus le pouvoir aux autres.
Nos frères
font du nettoyage pour que l’ombre quitte cette planète, mais, c’est aussi à
nous de ne pas tomber dans tous les pièges et d’enfin nous assumer, de nous
souvenir qui nous sommes et le pouvoir que nous avons.
S’engager dans une démarche spirituelle
est une affaire délicate où l’on ne peut compter que sur soi-même. L’expérience
est le seul guide, mais notre culture rationaliste ne nous prédispose pas à
identifier les illusions de nature spirituelle. Toutefois, il est possible
d’éviter certains pièges en connaissant à l’avance la finalité des pratiques en
matière de développement personnel et de spiritualité.
Ce
qui se cache sous l’emballage est souvent à l’opposé des promesses…
On
a lu un ouvrage qui nous a enflammé, et l’on est prêt à participer au stage qui
nous invite à mettre les belles théories en pratique.
Si
l’on observe qui se passe dans le domaine des spiritualités prêt-à-porter, on
réalise que les livres et les annonces sont un moyen de nous attirer dans une pratique collective. L’on s’harmonise lors d’une méditation de groupe, dans le
but de créer un égrégore, ce qui n’est jamais neutre.
On vous a jeté un hameçon avec un bel appât, et vous avez mordu.
En réalité, la partie occulte de l’affaire vous demeure cachée, mais la
finalité est de vous mettre sous tension, en phase avec une fréquence reliée à
une centrale où opèrent des experts masqués.
On a de bonnes raisons de penser que ces harmonisations
de groupe – au nom de la lumière, il va se soi – sont des mises sous contrôle
afin de brancher le groupe sur un centre utilisant les ondes à basses
fréquences. Des entités du plan astral sont captées
dans le but de servir de médium afin de donner à ces séances de spiritisme
l’apparence spirituelle.
C’est
plausible si l’on en croit les informations qui filtrent sur la technologie
occulte.
Le
new âge est un concept inventé au début du 20° siècle par un occultiste
oriental.
Il
est fondé sur une volonté de mettre les esprits sous contrôle collectif – pour
préparer une religion mondiale sur la fréquence 666. L’appât a été l’imminence
d’un âge d’or, mais rien de tel n’est prévu par les traditions authentiques qui
parlent du futur.
Le
mythe de l’âge d’or dans l’ère du Verseau a rencontré un énorme succès à cause
des fléaux modernes, dangers artificiellement aggravés par les agents de cette
opération.
Participer à ces séances de méditation
n’est pas sans risque car on peut se relier à un courant spirituel inférieur ou
vampirique, avec les conséquences psychiques qui en découlent. Ces risques ne
sont jamais évoqués dans le new âge où tout ce qui brille est lumière.
On
vous parle beaucoup de la lumière, mais on ne vous dit pas de quelle lumière il
s’agit…
Les
risques ne sont jamais évoqués par les pirates qui écument les eaux du new âge,
en exploitant la naïveté des néophytes.
Ce qui compte
est d’être pure et centré dans le cœur, quoi qu’on fasse, la vaisselle ou
autre…
Votre
idéalisme, renforcé par votre conditionnement judéo-chrétien, ne vous porte pas
à démasquer ce qui se trame derrière le channeling et ses révélations fabriquées.
La
loi du silence règne sur l’univers du nouvel âge. Les professionnels ne se
risquent pas à dénoncer un compère louche, sous le prétexte qu’il faut être
dans « l’amour
inconditionnel ».
Cela cloue le bec à toute interrogation
pertinente. Toutes les parades ont été prévues pour empêcher l’esprit critique. Les vedettes
du channeling sont reçues devant des cercles discrets à l’ONU. Ils servent les
illuminati.
Le new âge se veut positif, mais il
préconise des techniques de liaison avec des entités rétrogrades, d’un niveau
bestial, mais qui ont la capacité d’apparaître en êtres de lumière. Lorsqu’à la suite de ces contacts, votre système de
chakras sera déréglé et que vous vous serez fait piller votre énergie,
parlerez-vous encore d’évolution positive ?
Nombre de pratiques actuelles, anodines en apparence, nous font
glisser vers la fantasmagorie des plans invisibles, où il existe encore moins
de probité qu’ici-bas.
Certaines
de ces illusions sont des imitations de la Vérité , mais l’on peut démasquer aisément
l’imposture à l’aide de quelques critères. Hélas,
celui qui en est au commencement de sa quête et qui est peu expérimenté, sera
ébloui. Il se jettera vers la lumière qu’on lui indique avant de découvrir que
c’était la première tentation d’un long chemin parsemé de mirages.
Passée
l’exaltation du début, et après un périple frustrant, on se retrouve à la case
départ, désillusionné, dépossédé de notre vitalité, et financièrement délesté.
On
a gagné une expérience, et c’est déjà bien, à condition qu’on sache en tirer la
leçon…
Il
y a des principes à connaître avant de s’engager dans une pratique car il est
impossible de déterminer à l’avance sa finalité.
Cette
finalité occulte qui se cache habilement derrière les promesses, ainsi que ses
contre-indications, ne sont jamais indiquées.
On
ne soulève surtout pas l’épineuse question des dettes qu’il faut rembourser
lorsqu’on négocie quelque petit avantage spirituel.
C’est
un sujet tabou dans le commerce avec l’invisible. Mais le « commerce avec les esprits » , les
« guides de lumière » ou d’autres entités, comme son nom l’indique,
demeure un commerce fait de tractations et de bénéfices, d’intérêts, de
séduction et de dissimulation.
Ce
qui pour l’un n’est qu’une expérience, peut être une régression pour l’autre.
Ce
qui pour l’un n’est qu’un divertissement sans lendemain, pourrait être un
enchaînement spirituel pour un autre.
Souvent la folie provient d’un usage de la magie dans une
existence antérieure. On commence par des exercices pour développer les
pouvoirs psychiques et l’on se retrouve avec des chakras déséquilibrés, une
tyroïde hypertrophiée ou l’hypophyse endommagée.
Il faudra soigner ces déformations dans une existence future car
tout se compense.
Bien
entendu, il s’agit là de cas extrêmes, car la plupart des techniques de
développement personnel ou d’expansion de la conscience n’ont qu’un effet
placebo qui ne laisse pas de séquelles durables, sauf
le prix des stages…
Donc,
avant d’entrer dans un groupe attractif, de dépenser vos économies dans un
stage, ou de vous livrer à une discipline, faites le bilan de ce que vous
espérez en recevoir, et de ce que vous risquez d’y laisser…
Il y des chemins spirituels harmonisés avec
le psychisme et l’organisme de l’occidental vivant dans le monde contemporain.
Mais il y a beaucoup plus de pratiques qui sont en opposition avec notre
constitution physique et psychique actuelle, et dont on ne peut espérer aucune
amélioration constructive.
Il
faut rejeter les pratiques et les enseignements qui risquent de nous mettre en
contact avec des entités et des égrégores qui nous captent en nous déportant
vers l’extérieur de nous-mêmes. Il ne faut jamais forcer le fonctionnement de
nos chakras et de nos corps subtils.
La
compréhension objective des systèmes spirituels repose sur une connaissance de
la constitution subtile de l’être humain et des méthodes de transformation
initiatiques. Chaque siècle propose de nouvelles méthodes qui ne sont qu’une
reformulation des techniques anciennes, mais adaptées aux rayonnements de
l’époque.
Lorsqu’on a à peu près compris les principes des techniques pour
élever le taux vibratoire, activer les centres énergétiques, et aligner la
conscience sur d’autres fréquences, on est armé pour faire la différence entre
les techniques régressives qui conduisent à une liaison avec les plans
invisibles inférieurs, et la voie spirituelle. Mais la distinction est
délicate.
La voie spirituelle authentique ne conduit pas à une liaison avec
le monde occulte (la lumière astrale par exemple). Elle repose sur le centre de
notre être, et non sur des entités extérieures. C’est un chemin qui va à
l’opposé du new âge.
Il
faut savoir ce que l’on cherche dès le début. Ce n’est pas toujours clair pour
le chercheur qui est sollicité par des évasions spirituelles.
Il
ne sait où aller, et séduit par des enseignements qui mettent une
transformation à sa portée sans trop d’effort, il se laisse tenter.
On pourrait se dire : qu’importe si la
pratique que j’ai expérimentée est une impasse et si les enseignements qui
m’ont séduit sont de la supercherie. N’est-ce pas à travers ses erreurs que
l’on apprend la vie ? L’expérience n’est-elle pas notre seul guide ?
Oui,
il n’y a aucune raison de craindre l’expérience. C’est la loi de la vie. Mais, il faut savoir que certaines pratiques perturbent les
délicats organes de l’âme. On risque de déformer notre système
psycho-spirituel.
Et ne croyez pas que ceux qui vendent ces techniques en savent
plus que vous, aussi initiés qu’ils se prétendent ! Ce sont souvent des
apprentis sorciers, qui ont éprouvé une satisfaction personnelle avec une
méthode qu’ils croient adaptée à tout le monde. Ils y trouvent aussi un moyen
de gagner de l’argent. Ce qui pourrait être gratuit ne l’est pas
obligatoirement d’un point de vue occulte.
Lorsque l’on est accroché et qu’on devient soi-même un « initiateur »,
la boucle est bouclée. On va jouer au petit maître, un aveugle qui guide les
aveugles.
Bien
entendu, les spéculateurs de la spiritualité s’appuient toujours sur des
explications pseudo scientifiques ou une tradition vénérable, comme la mode du chamanisme qui sera remplacée par autre chose
d’ici peu. Qui sait si cette tradition n’a
pas été pervertie, et si, hors de sa matrice, sa magie ne s’est pas inversée ?
C’est souvent le cas pour les techniques venues d’Orient qui ont été élaborées
pour des êtres différents de l’occidental au plan physiologique et psychique.
Quant aux nouveaux
systèmes de méditation du new âge, ils opèrent quasiment tous sur une fréquence
du plan astral, qui est la dimension de l’illusion par excellence.
L’expérience est souvent agréable, car un sentiment de contentement s’en
dégage, mais le résultat spirituel est non seulement nul, mais négatif. Pendant
le relâchement de la méditation, on devient aisément la proie d’entités-relais
qui cherchent à investir les consciences momentanément mises en veilleuse.
Il y a deux manières d’affaiblir le libre-arbitre d’un être
humain : la douleur ou le plaisir.
Le
new âge agit par la promesse d’une élévation dans les mondes spirituels, ce
qui, pour les gens sensibles, apparaît comme la plus haute satisfaction, le
gage que la souffrance sera abolie et que le bonheur est en vue.
C’est
la promesse d’une ascension vers le ciel, vie après vie, toujours plus et
toujours mieux. Mais les lois de l’évolution sont différentes.
C’est là en résumé le new âge tel qu’il a
été diffusé par les occultistes du courant théosophique au début du 20° siècle,
puis théorisé par une éminence grise du Lamaïsme, le maître Tibétain, et enfin
relayé par de nombreux occultistes qui se croient connectés sur la « grande
loge blanche ». Cette loge et ses « ashrams de maîtres »
dissimulent le centre du contrôle politico-occulte planétaire.
Nous sommes conscients que si un pratiquant
d’une méthode de méditation traditionnelle lit ces explications, il risque
d’être scandalisé car il dira que nous mettons tout dans le même sac. Nous
voulons simplement dire que les choses se passent ainsi la plupart du temps,
spécialement lors de séances méditatives dirigées par des channels dont la
personnalité anormale est une brèche qui favorise la pénétration d’entités dans
notre existence.
Les
guides de ces séances sont obombrés (Couvert d'une ombre), quasiment envoûtés par des esprits-contrôle dont la fonction
essentielle – derrière le joli refrain »
lumière et amour » – est de réunir des
gens pour les mettre collectivement en phase de manière harmonieuse, pour mieux
les tenir sous contrôle. Ces guides et « canaux », a demi sincères,
ignorent le but secret de l’opération de pompage spirituel dont ils sont les
agents parfois émerveillés. Il est en effet très
gratifiant de parler au nom de l’invisible et il y a beaucoup de candidats qui
espèrent devenir des petits maîtres. L’être humain a été conditionné à
vénérer l’autorité, et nulle autorité n’est plus attractive que celle qui est
supposée venir « d’en haut » . Mais l’invisible n’est pas le sacré.
Les
channels, ces nouveaux spirites, voient dans leur liaison avec l’invisible le
signe d’une élévation ou d’une élection, alors qu’il s’agit d’une régression de
la conscience.
On
ne peut les faire changer d’idée, car la passion de l’invisible les obsède
comme une drogue. Ils sont intoxiqués, et comme des dealers, ils racolent des
prosélytes pour étendre le cercle de leur trafic, tout en en retirant un profit
matériel et un sentiment de puissance.
Voilà
comment les choses se passent dans la plupart des réunions de prière, d’invocation
ou de méditation.
Un
contact est établi par le leader-médium avec un esprit-contrôle qui s’est
présenté sous une identité parfois prestigieuse en fournissant des messages
plus ou moins élaborés, qui jouent sur les registres de la crainte apocalyptique
– le complexe sécuritaire – tout en flattant notre ego, qui se sent élu.
Les
religions ont donné de fausses images de la vie spirituelle, et devant le
merveilleux et l’invisible, les gens deviennent des enfants.
Lors
de la délivrance des messages par channeling, on commence par les tartes à la
crème en annonçant que les temps sont perturbés, mais que l’amour va tout
réparer – grâce à notre dévouement pour la lumière.
Les mots clés de ce conditionnement sont « la paix, la joie,
et la lumière » dont on sait qu’ils sont ressentis comme particulièrement
plaisants pour l’être incarné sur une terre où la vie n’est pas toujours rose.
Il suffit de vous faire croire qu’il y a du
cœur pour vous faire tout gober.
Qui ne désire vivre dans l’amour et la joie
?
La promesse est ciblée pour faire mouche. L’aspect le plus
pernicieux de ce lavage de cerveau à la manière douce du new âge, c’est qu’on
culpabilise ceux qui ne se sentiraient pas pleins « d’amour, de paix et de
joie ». Comme ils sont méchants ces récalcitrants !
Il
est difficile d’échapper aux valeurs de la pensée unique du nouvel âge. Elle
s’est infiltrée partout par les médias et la publicité.
Tu
dois être dans la lumière ! Tu dois vivre dans la joie et l’amour ! Tu dois
aspirer à l’harmonie et à la paix, même si ta vie et un chaos. C’est le
totalitarisme de la bonté et du bonheur. On se paye de mots et d’illusions.
Cette propagande faussement positive qui nie la subtilité et les
paradoxes du destin individuel est une tyrannie au nom du « bien ».
« Si tu n’es pas dans la paix et l’amour, alors, tu dois
t’améliorer et participer à tel stage qui va te remettre sur le bon chemin,
celui de la lumière et de la joie. »
C’est
de cette manière que depuis un demi siècle, nous sommes infantilisés par le
nouvel âge qui a instauré le spirituellement correct en spéculant sur la
détresse psychique de l’être humain qui mène une vie artificielle dans une
civilisation démente.
Le »
service à autrui » est à la mode. En
fait, on détourne ainsi l’être conscient de sa véritable mission qui est de
trouver son centre originel individuel.
Dans
le nouvel âge, il ne faut pas critiquer, ni émettre d’opinion négative. Il ne
faut plus débattre des problèmes en profondeur pour ne pas rompre l’harmonie
artificielle. Et bien sûr, il faut suivre une thérapie ou un développement
personnel si l’on dévie.
La
mode de la psychologie a préparé le terrain à cette normalisation. Le new âge
est hyper conformiste. C’est une religion dogmatique.
Mauvais
est celui qui ne veut pas être « bon
» à la manière de tout le monde et qui ne croit pas dans les promesses
d’un monde meilleur.
Méchant est celui qui ne croit pas dans la paix hypocrite des
politiciens illuminati ni dans la bonté superficielle et sirupeuse qui
dégouline des cercles névrosés du new âge.
« Il
est mauvais, c’est un être négatif. Il émet des ondes nocives. Il n’est pas
dans la lumière et dans l’amour. Il n’est pas spirituellement évolué. C’est un
être noir. Mais on ne juge pas, bien entendu … non, on ne juge pas. »
Combien
de fois n’avons-nous pas scandalisé une dupe du channeling en lui déclarant que
son message ne valait pas une crotte.
Essayez
de faire comprendre à un exalté que ses « guides de lumière » et ses
« maîtres ascensionnés » (il en est de vrais, bien sûr !) sont
des mirages diffusés à partir de centres secrets à l’aide d’une haute
technologie occulte ! Expliquez-lui que ces hauteurs qu’il croit célestes sont
des plans de conscience encore plus bas que l’existence matérielle. Il vous
regardera sans doute d’un air incrédule en pensant que vous lui faites une
blague de mauvais goût, à la limite du blasphème. Puis, il vous tournera le
dos, et prendra congé, tétanisé par la violence et l’ignorance dont il vous
croit rempli.
Il
ne discutera pas, car vos propos lui paraissent absurdes. Il n’en reparlera
plus et posera une pierre dessus.
N’est-il
pas fou celui qui pense que des prédateurs utilisent la spiritualité pour faire
avancer leur politique ? N’est-il pas détraqué celui qui dit : « ne
participez pas aux prières collectives pour réparer tel aspect de l’existence
car c’est précisément le piège où l’on veut vous mener.» Et lorsqu’une
catastrophe est évitée, l’on vous dira que c’est grâce à vos prières et vos
pensées. Mais qui sont ceux qui annoncent les catastrophes et vous demandent de
prier pour les écarter ?
Celui
qui ne veut pas se joindre aux séances de prière pour la paix ou pour écarter
un soi-disant fléau est-il mauvais ? Non, il est lucide.
Il
exprime une vérité pénible à entendre, un fait connu des éveillés de tous les
temps. Depuis qu’il existe des religions et des intermédiaires entre l’homme et
le divin, des hiérarchies d’entités retardées de l’au-delà exploitent
l’humanité sans vergogne en jouant sur sa cécité spirituelle et sa
sentimentalité.
Pour les personnes qui font métier de
guider les autres sur les chemins de l’illusion, il n’y a rien à faire. Nous
les connaissons, elles sont sous contrôle, inconscientes de ce qui les domine,
et leur dire de se défaire de leur emprise est aussi ridicule que de demander à
un riche de renoncer à sa fortune.
Ceux
qui sont pris dans les filets de l’astral alors qu’ils se croient en contact
avec le divin, ne redescendront pas de sitôt de leurs nuages. Ils en
retomberont un jour, mais en attendant, ils sont les plus zélés propagandistes
d’une subversion de la conscience.
Pour ceux qui cherchent leur voie, et qui
pourraient tomber sous l’emprise des basses hiérarchies, il est nécessaire de
s’informer pour savoir où ils mettent les pieds. Beaucoup ne prennent pas de
précaution, car leur désir est impérieux, et ils veulent goûter au fruit dont
on leur a vanté la suavité. D’ailleurs, qui peut les renseigner, à condition
qu’ils écoutent ?
Rien
n’est plus fort que l’attrait d’une pratique spirituelle car elle est supposée
résoudre les problèmes de l’existence.
Une démarche spirituelle élève l’être au
dessus des contingences grossières, mais elle ne lui évite pas les épreuves de
la vie.
C’est
à travers les difficultés que l’âme s’éveille. Pour se libérer, il faut
traverser des épreuves et aucun être céleste ne les franchira à notre place.
C’est l’incarnation. Les idées spirituelles qui portent au rêve, à l’évasion et
à l’idéalisme sentimental sont des impasses, des mirages dans le désert de
l’existence. Elles font oublier les rigueurs de la vie, mais celle-ci n’en
paraît que plus dure après l’atterrissage.
Il faudrait considérer attentivement ces
données avant de décider de la voie à suivre.
Nous espérons que vous avez de la chance et que le moment venu,
vous saurez voir qu’en matière de spiritualité ce qui brille n’est pas or.
Joël Labruyère
On monte d’un cran.
Du TRES Fort !
J'ai vécu en Inde.
C'est la réflexion suivante qui m'a fait gagner énormément de temps !!!
Je suis heureuse de la retrouver ici. J'aurais eu bien du mal et pris beaucoup de temps pour expliquer tout ça. Chacun son rôle !
Il y a quand même un problème. »
Tout
l’article :
Je
dois dire qu’il s’agit ici de l'exemple de la vie d’un homme. Une femme dans le même état cherchera à
donner la possibilté aux autres de bénéficier de cette sérénité.
Pertinences
impertinentes
*
La présentation de l'éditeur
À
l'âge de 49 ans, se produisit chez ce personnage hors du commun, ce que
lui-même appelle une «calamité», une sorte d'alchimie physiologique qui l'amena
à la prise de conscience de «l'état naturel» qui déjà préexiste dans
l'organisme vivant. U.G. nous dit: «Nous voulons tous être autre chose que ce
que nous sommes actuellement. Nous sommes, c'est tout. Ce que vous êtes, est
quelque chose d'unique, d'extraordinaire. Il n'y a personne comme vous, nulle
part sur la planète !» Au milieu des épines... je marche. U.G. U. G. fait voler
en éclats tous nos concepts préfabriqués, nos échelles de valeurs et nos idées
reçues, pour nous mettre directement en contact avec la réalité.
*
Les premières lignes
RENCONTRE
AVEC U.G.
Depuis
Paris, Michel Langinieux appela U.G. pour lui annoncer que je devais me rendre
à Londres, et que je désirais réaliser un entretien avec lui, car je préparais
un numéro spécial de la revue l'Originel sur le thème «les Philosophies de
l'Éveil». Cela fit beaucoup rire U.C. Il répondit qu'il n'y avait aucun
problème, et que je n'avais qu'à lui téléphoner, dès que je serais sur place,
pour convenir d'un rendez-vous. Je pris ensuite le téléphone et échangeai avec
U.G. quelques propos amicaux.
C'était
une chance que U.G. se trouve à Londres, car en général il est par monts et par
vaux : États-Unis, Chine, Inde, etc. ; on ne peut jamais trop savoir à l'avance
où il séjourne.
Une
des questions que U.G. avait posées à Michel Langinieux était : - Comment va le
business ? - Plutôt en dessous..., lui répondit celui-ci. Après avoir raccroché
le téléphone, Michel Langinieux me dit que pour U.G. les problèmes financiers
n'existaient pas. L'argent lui tombait comme par enchantement.
U.G.
vécut des moments difficiles, précisément à Londres, lorsqu'il était âgé
d'environ cinquante ans, avant que la «chose» ne le foudroie, comme il le dit
lui même. Il vécut comme un clochard. Sa vie n'était qu'un calvaire. Depuis,
les choses se sont arrangées, et ce genre de «miracle» ne s'est jamais tari.
Arrivé à Londres, je pris rendez-vous avec U.G. pour le 2 décembre, jour de mon
anniversaire, à 11 heures du matin, chez lui. Il logeait dans un quartier chic
de Londres. Maison typiquement anglaise, située sur une très jolie place.
Après
avoir sonné, j'entendis quelqu'un descendre les escaliers, et la porte
s'ouvrit. J'avais une idée très vague de l'apparence physique de U.G., mais je
dois avouer que je ne m'attendais vraiment pas à celle qui s'offrait à moi. Un
corps d'hermaphrodite, très mince, presque maigre ; les yeux, d'un charme fabuleux,
semblaient de velours.
Nous
grimpâmes à l'étage supérieur et nous installâmes dans une pièce qui semblait
servir tout à la fois de chambre, de salon et de cuisine. Avant de lui poser
quelques questions, je branchai magnéto et caméra.
Ce
qui paraissait le plus évident, chez ce personnage, c'est que la «peur», cette
peur (ou ces peurs) qui nous paralyse, semblait avoir définitivement disparu de
sa vie. On percevait qu'il ne s'agissait pas d'une apparence, mais de quelque
chose de bien réel.
U.
G. l'éveillé impertinent
Entretien
de Joël Labruyère avec Charles Antoni
En
apprenant le décès d'U.G et la manière dont il s'était abandonné dans la
dernière étape de son « histoire personnelle », je me remémorai les instants
passés en sa compagnie, il y a quelques années de cela, où déjà j'avais
pressenti qu'il mettrait en application sa manière de penser à ce sujet,
lorsqu'il m'avait dit : « Si je tombais malade, alors je me coucherais tel un
chien près d'un arbre, je geindrais et puis, ciao, me laisserais aller sans
faire d'histoires ». U.G fut à la fois un être des plus simples et des plus
étonnants qu'il m'ait été donné de rencontrer. La clef de sa vie pourrait se
résumer dans cette phrase : « Au milieu des épines… je marche ».
Charles
Antoni
Joël
Labruyère :Originaire de l'Inde, U. G. Krishnamurti - à ne pas confondre avec
l'autre Krishnamurti, mondialement célèbre - est assez peu connu. Gopala ne
veut pas être importuné, et vous êtes le dernier à l'avoir rencontré pour lui
soutirer quelques confidences. Peut-on dire de ce personnage qu'il est une
sorte d'anti-gourou ?
Charles
Antoni :U.G. est un personnage au-delà de toutes les normes. C'est un
anti-tout. Il vient de Madras où il fut élevé dans le cadre de la Société Théosophique.
Ses parents, qui lui prédisaient un destin particulier, l'avaient mis dans une
école théosophique pour qu'il bénéficie d'un environnement privilégié. Il a
suivi l'évolution de Krishnamurti, l'enfant chéri des théosophes, élevé pour
devenir le messie du vingtième siècle, mais qui leur a cassé la baraque en
rejetant toute autorité spirituelle. Cela lui a sans doute montré la voie. U.G.
a poursuivi sa recherche en rencontrant d'autres maîtres tel Ramana Maharshi,
mais je crois que Krishnamurti l'a beaucoup influencé. Après la rupture de
Krishnamurti avec la sphère des « maîtres », U.G. a conclu que tout cela
n'était qu'un fatras.
J.
L. : Krishnamurti a dit : « J'ai pulvérisé le rocher sur lequel j'ai grandi »,
et « il n'y a pas de chemin qui conduise à la vérité. » UG ne veut-il pas là en
rajouter une couche ?
C.
A. : Oui, dans la foulée, on peut dire qu'U.G. a voulu pulvériser Krishnamurti
également, du moins en paroles. U.G. pense que Krishnamurti s'est malgré tout
cantonné dans une position d'autorité, tout en rejetant toutes les autorités.
Quant à lui, U.G. rejette radicalement toutes les spiritualités. Il pense que
cela ne mène nulle part. Il rejette également le matérialisme, ce qui signifie
qu'il ne reste pas grand chose. C'est pourquoi U.G. peut être dangereux pour
des personnes qui n'ont pas assez navigué à travers les doctrines spirituelles.
Tout à coup, on ne sait plus à quel saint se vouer. Si tout est bidon, où sont
les bornes pour se tenir debout ? Par contre, l'expérience d'U.G est
instructive pour un chercheur qui s'est cassé la figure sur les peaux de
bananes du supermarché spiritualiste.
J.
L. : Quelle est l'idée dominante qui ressort de la démarche d'U.G. ?
C.
A. : Il dit qu'on a très peu de chance d'arriver à quelque chose. Son idée,
c'est de retrouver l'état naturel, ce que nous sommes tout simplement. Il ne
s'agit pas de retourner à l'état animal, mais de ne prendre en compte que les
besoins naturels. Il faut revenir à l'état naturel, sans la complication du
mental. Pour U.G., le mental est en trop. Cela ne nous empêche pas de savoir ce
qu'est un feu rouge, mais la connaissance utile s'arrête là. Je pense que dans
le fond, il nie l'évolution humaine en prenant pour exemple l'état lamentable
du monde. S'il y a une certaine évolution technologique, on voit bien par
ailleurs qu'il se crée des foyers de guerre partout. L'évolution humaine est
rudimentaire. Elle n'est faite que de bonnes intentions. U.G. prend l'exemple
de l'Inde. Voilà une grande civilisation spirituelle où l'on crève de faim en
invoquant le ciel. Il y a quand même un problème.
J.
L. : Non seulement U.G. conteste la tradition spirituelle, mais il considère les
grands initiés comme des imposteurs. Il parle du Bouddha comme d'un charlatan
qui aurait fait plonger l'humanité dans des conditions encore pires. Comment
expliquer ce point de vue extrémiste ?
C.
A. : Je crois qu'il s'agit de provocation. Si U.G. avait connu personnellement
le Bouddha, il l'aurait sans doute apprécié. Sa provocation est dirigée contre
ceux qui ont transformé le message originel. C'est contre les intermédiaires
que U.G. s'érige. Il dénonce les magouilles des intermédiaires qui fabriquent des
idoles mortes avec la vie elle-même. Dans la philosophie du Chan, on dit : « Si
tu rencontres le Bouddha, crache lui dessus. » Pour les initiés, cette attitude
n'est pas iconoclaste. Elle est libératrice.
J.
L. : U.G. ne nie pas avoir vécu un état d'illumination spécial qu'il appelle sa
« calamité ». Il s'agit d'une expérience très curieuse avec apparition de
phénomènes physiques et de traces mystérieuses sur le corps. On pense à une
expérience tantrique. De quoi s'agit-il ?
C.
A. : Il parle d'une calamité physique, mais on ne sait pas s'il s'agit d'une
montée de kundalini ou d'un processus inconnu. U.G. a vécu cela comme une
transformation biologique qu'on ne peut pas relier avec une expérience
traditionnelle. Déjà, les Théosophes clairvoyants ne comprenaient rien au
processus de transformation de Krishnamurti. Il s'agit de quelque chose qui est
au-delà de l'occultisme. Cela proviendrait d'une autre dimension. Cette force
ne toucherait que ceux qui veulent sortir du circuit de l'évolution planétaire.
J. L.
: U.G. parle d'une renaissance de la glande du thymus comme certains adeptes de
la tradition hermétiste occidentale. C'est un courant initiatique assez secret.
C.
A. : Oui, le système glandulaire est d'une importance fondamentale dans la
transformation intérieure. Le contrôle du fonctionnement glandulaire donne le
pouvoir sur tout, et particulièrement le thymus qui est le centre de la
vitalité et de l'immunité. Cette glande, située derrière le sternum, est
atrophiée chez l'adulte, mais elle constitue le réservoir de vitalité chez
l'enfant jusqu'à sept ans. U.G. semble connaître le processus de régénération
par le thymus. A quatre vingt six ans, il a d'ailleurs l'allure d'un
adolescent.
J.
L. : Les adeptes de l'alchimie interne disent que le thymus peut se réveiller
et produire à nouveau des hormones qui vont servir à édifier un être éternel à
l'intérieur de la créature mortelle que nous sommes. Il s'agirait d'une
renaissance. On pense que les cathares ont été massacrés parce qu'ils
pratiquaient cette initiation.
C.
A. : Dans le Christianisme, on représente le Christ avec le cœur ouvert et une
lumière rayonnante au centre de la poitrine. C'est l'indication que la
libération passe par le cœur, et qu'il s'agit d'un processus organique, au lieu
du mysticisme dont on entoure ce symbole. Si sternum signifie « rayonnant », on
comprend mieux la notion d'amour rayonnant, mais comme dit un maître japonais :
« Quand j'entend parler d'amour, je frappe. » C'est pourquoi, lorsqu'il entend
parler d'amour, U.G. devient acerbe, car il rejette la sentimentalité, ce qui
ne l'empêche pas d'être charmant et de bonne compagnie. L'amour réel n'est pas
celui qu'on voit dans la vie ordinaire. L'amour n'est pas de l'humanitarisme.
C'est un état qu'on ne peut connaître qu'après un processus de renaissance,
mais U.G. ne fait pas de théorie à ce sujet. Il ne dit même pas qu'il faut
essayer d'y parvenir. Cela arrive par accident. Il parle d'une « calamité » qui
lui est tombée dessus et qu'il supporte comme tout le reste.
J.
L. : Mais si on ne peut rien faire, à quoi bon se fatiguer à chercher ?
C.
A. : U.G. dit que malgré tous nos efforts, nous avons peu de chance. On ne sait
pas comment et pourquoi ça nous tombe dessus. Il est fort possible que cela
arrive lorsqu'on ne croit plus en rien, quand la limite de la désillusion est
atteinte. Celui qui est un véritable baroudeur, et qui est parvenu au point où
il a tout laissé tomber, à sans doute les dispositions requises, à condition
qu'il demeure assoiffé d'absolu. On retrouve cela dans le Zen : l'illumination
survient au moment où on s'y attend le moins. C'est l'idée du Chan également.
U.G. insiste beaucoup sur cette transformation biologique dont les maîtres
spirituels parlent peu, peut-être par prudence, ou parce qu'ils n'y ont pas
accès eux-mêmes.
J.
L. : On peut donc dire que U.G. n'est pas un nihiliste, mais qu'il rejette
uniquement ce qui n'a aucune importance à ses yeux. U.G. ne cherche pas à
transmettre sa connaissance. Il ne veut même pas en parler, alors qu'il prétend
être libéré de tout souci et de la peur. Pourquoi n'en fait-il pas profiter les
autres ?
C.
A. : A mon avis, c'est une question de tempérament. Certains sont disposés à en
parler et d'autres, non. Le caractère de U.G. c'est de prendre les choses comme
elles sont sans se poser de question. Il a toujours vécu à la limite, puisqu'il
a été clochard, dormant dans la rue. Il a sauté à pieds joints dans un
lâcher-prise absolu. Il était prêt à se laisser mourir, et d'ailleurs, en cas
de maladie, il se « couche dans un coin et attend en gémissant comme un chien.
» Il affirme qu'un être vivant n'a pas à se poser de question sur la vie et la
mort, ou la vie après la mort. Quelqu'un de vivant est simplement occupé à
vivre.
J.
L. : U.G. ne donne-t-il pas l'impression d'avoir atteint la sérénité parce que
quelque chose de nouveau est programmé dans son corps, et qu'il sait qu'il est
tiré d'affaire ?
C.
A. : Pour lui, l'idée d'atteindre quelque chose n'existe pas car il a abandonné
tous les concepts. Bien qu'il fasse preuve d'une compassion naturelle, on ne
trouve chez lui aucune trace de nos bons sentiments. Il n'est pas missionné
pour sauver qui que ce soit. Selon lui, celui qui prétend vouloir aider autrui
démontre qu'il éprouve encore des besoins. Vouloir faire du bien ne serait
qu'un besoin égocentrique. U.G. va encore plus loin, puisqu'il prétend que tout
désir d'accomplir une action provient de l'attachement. Il semble avoir
décroché de toutes les convenances, alors qu'il continue à vivre normalement à
Londres dans une maison confortable. Personne ne sait d'où lui vient l'argent,
car il ne donne pas de conférences et n'écrit pas de livres.
Aujourd'hui,
il refuse même les interviews, et j'ai été le dernier à l'interroger. On sait
qu'il voyage, il va en Chine ou ailleurs, sans laisser d'adresse. Pourquoi
voyage-t-il ? Personne ne le sait.
J.
L. : Est-ce qu'en approchant ce personnage, on est tenté de l'imiter ?
C.
A. : J'ai rencontré quelqu'un qui s'est débarrassé de toutes les idées que nous
traînons péniblement derrière nous. Mais il n'y a rien à imiter. Lorsqu'on pige
le truc, on n'a pas envie d'être comme U.G. ou n'importe qui d'autre. On est
soi-même. Lui, à quatre-vingt six ans, avec son physique enfantin, donne
l'impression d'une grande légèreté. Il adore cuisiner pour ses invités, mais je
ne l'ai vu manger que des céréales avec du lait comme un gosse. Il ne vous
accable pas de théories. C'est bien rafraîchissant.
Lire
: "U.G. Pertinences Impertinentes", de Charles Antoni, Éditions
Antoni-L'Originel
http://www.decitre.fr/livres/u-9782910677152.html
LA méditation ne doit pas être une prise de tête
LA méditation ne doit pas être une prise de tête
CE QU'EST VRAIMENT LA MEDITATION - SOGYAL RINPOCHE
Sogyal Rinpoché explique que la méditation va plus loin que réciter des mantras ou brûler de l'encens
La méditation, c'est d' abord savoir respirer depuis le ventre et se centrer .C'est tout même les bougies l' encens, lesfleurs la musique sont déja des aménagements subalternes,ou tout simplement des aménagements qui nous permettent de nous rasssurer. Bien parti ce blog dommage qu on ne peut pas le suivre..J' ai l impressions que vous publiez tout sur les feuillets et pas dans les entrées. Si vous publiez une entrée à chaque fois cela permet au lecteur de pouvoir répondre a chaque texte. Dans les feuillets on ne peut répondre seulement qu au dernier texte, tous se siuvent..J' en parle pour avoir aussi un blog dans blogspot.
RépondreSupprimerAmicalement,
Sidoni Pratt